La Côte d’Ivoire, avec une population de 29 millions d’habitants en 2021, affiche des indicateurs économiques diversifiés malgré les défis persistants. L’Indice de Gini, mesurant l’inégalité des revenus, se situait à 37,2 en 2018. Le PIB par habitant atteignait 2 445 dollars en 2021, reflétant une économie en développement.
L’espérance de vie, bien que modeste à 59 ans en 2020, témoigne des progrès réalisés dans le domaine de la santé. Cependant, près de 39,5% de la population vivait encore en dessous du seuil de pauvreté en 2018, soulignant les inégalités persistantes.
Concernant les performances économiques, la croissance du PIB réel montre une tendance à la hausse, passant de 0,9% en 2020 à 7,4% en 2021, et projetée à 6,5% en 2024. Malgré cette croissance, les défis demeurent, notamment en matière d’inflation, avec un indice des prix à la consommation en moyenne annuelle prévu à 3,8% en 2024.
Du côté des finances publiques, les recettes augmentent progressivement, représentant 15,3% du PIB en 2021 et estimées à 16,2% en 2024. En revanche, les dépenses publiques restent élevées, bien que légèrement en baisse par rapport à 2022, avec un solde budgétaire attendu à -4,0% du PIB en 2024.
La dette publique, en pourcentage du PIB, montre une trajectoire ascendante, passant de 46,3% en 2020 à 57,3% en 2024. Cette évolution souligne la nécessité de politiques budgétaires et fiscales prudentes pour assurer la soutenabilité de la dette. Dans le domaine monétaire, la variation de la monnaie au sens large montre une tendance à la stabilisation après des fluctuations, tandis que le crédit au secteur privé demeure relativement stable.
Au niveau de la balance des paiements, le compte des transactions courantes, bien que déficitaire, montre une amélioration progressive, passant de -3,1% du PIB en 2020 à -3,8% en 2024. Les investissements directs étrangers (IDE) demeurent modestes mais stables, représentant environ 1,8% du PIB en 2024.
En somme, la Côte d’Ivoire affiche une économie en croissance malgré les défis persistants liés à l’inégalité des revenus, à la pauvreté et à la soutenabilité de la dette. Des politiques économiques et sociales cohérentes seront nécessaires pour consolider cette croissance tout en réduisant les disparités socio-économiques.
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