L’année débute avec une série de revers pour la Russie à l’ONU, évincée de cinq organismes après une série de défaites électorales en deux mois. Ces pertes incluent le Conseil des droits de l’Homme, les Conseils exécutifs de l’Unesco et de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, ainsi que l’Assemblée de l’Organisation maritime internationale.

La Russie avait déjà tenté en vain de réintégrer le Conseil des droits de l’Homme à Genève en octobre dernier, échouant face à l’Albanie et la Bulgarie. Entre novembre et décembre, elle a également perdu des positions clés au sein d’organismes internationaux où elle était traditionnellement réélue.

Ces revers surviennent malgré les espoirs de la Russie de bénéficier de la lassitude mondiale liée à la guerre en Ukraine et du recentrage de l’attention internationale sur le conflit entre Israël et le Hamas. Les résultats témoignent d’une perte d’influence significative, en particulier alors que la Russie est accusée d’utilisation d’armes chimiques en Ukraine et en Syrie.

La nécessité de maintenir son influence sur les règles du commerce international pour la mer Noire souligne l’impact potentiel de ces défaites sur la politique étrangère russe. En outre, le remplacement d’un juge russe par un juge roumain à la Cour internationale de justice constitue un camouflet pour un membre permanent du Conseil de sécurité.

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