Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) continue de faire face à une crise politique déstabilisante, avec deux congressistes, Blesson Christophe et Ourah Affroumou Mathieu, au centre d’une nouvelle plainte qui pourrait, de nouveau, entraîner la suspension du 8ème Congrès extraordinaire du vieux parti.
Le mercredi 20 décembre, un document judiciaire a été déposé, dévoilant les inquiétudes persistantes des requérants concernant les failles dans l’organisation du congrès. Les contestations mettent en lumière des violations des statuts du parti, notamment des manipulations alléguées dans la liste des délégués et des exclusions arbitraires de membres du congrès.
Selon le document, les congressistes soulignent le non-respect des délais pour la communication des listes des délégués, ajoutant que la liste publiée le 10 décembre 2023 contenait environ 1000 congressistes statutaires de moins que prévu. Des allégations d’actions partisanes en faveur d’un candidat spécifique ont également été soulevées, suggérant un contournement des règles de la campagne électorale.
Les requérants ont formulé des demandes urgentes, sollicitant l’autorisation d’obtenir rapidement une décision de justice, connue sous le nom de « référé d’heure à heure », concernant le PDCI-RDA, représenté par son président par intérim, Monsieur Cowpli Boni Philippe. En plus de cela, ils appellent à la suspension du 8ème Congrès extraordinaire prévu pour le 22 décembre 2023 à Yamoussoukro, dénonçant des lacunes dans la préparation et l’organisation du processus électoral.
Ces nouveaux développements amplifient la complexité de la crise interne du PDCI-RDA, déjà secoué par une première plainte ayant entraîné la suspension initiale du congrès. Les allégations initiales liant le candidat Maurice Kakou Guikahué à cette situation ont été vigoureusement démenties par son directeur de campagne, intensifiant l’intrigue des enjeux politiques en cours.