Corsair, compagnie aérienne spécialisée dans les liaisons avec l’outre-mer, a réussi à éviter la catastrophe financière in extremis. La quête désespérée d’argent frais pour recapitaliser l’entreprise a finalement abouti, selon le PDG, Pascal de Izaguirre, qui a qualifié la situation de « bouclée ».
Les détails de cette opération cruciale, étroitement surveillée, ont émergé. Pour renflouer ses fonds propres, Corsair devait récolter 30 millions d’euros, dont seulement 15 millions provenaient d’investisseurs antillais, moins généreux qu’en 2020. La nouveauté réside dans la participation d’un investisseur africain, la République du Congo, qui injecterait 15 millions d’euros, acquérant ainsi 50% du capital. Bien que le PDG n’ait pas commenté cette information, elle souligne la diversification des sources de financement.
Ayant sécurisé cet apport crucial, Corsair se tourne désormais vers l’État. La compagnie demande que sa dette fiscale et sociale, atteignant 147 millions d’euros, soit effacée. Cet appel aux pouvoirs publics marque la deuxième étape de cette opération complexe.