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Accueil » Côte d'Ivoire » 12 écrivains décédés qui ont marqué la littérature ivoirienne

12 écrivains décédés qui ont marqué la littérature ivoirienne

par Flora Emian
novembre 24, 2023
dans Côte d'Ivoire, Culture
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L’héritage littéraire de la Côte d’Ivoire est profondément ancré dans le talent et la créativité d’écrivains qui ont façonné les pages de son histoire littéraire.

Dans cet article, nous explorerons les vies et les œuvres de 12 écrivains ivoiriens décédés, dont la plume a laissé une empreinte indélébile sur la scène littéraire nationale et au-delà.


Leur contribution variée, allant de la poésie à la prose, continue d’influencer et d’inspirer les générations actuelles et futures.

Jean Marie Adiaffi

Jean-Marie Adé Adiaffi ou Jean-Marie Adiaffi, né à Bettié le 1ᵉʳ janvier 1941 et mort à Abidjan le 15 novembre 1999, est un écrivain, scénariste, cinéaste et critique littéraire ivoirien. Il étudie le cinéma à l’IDHEC, puis la philosophie à la Sorbonne avant de l’enseigner dans son pays d’origine.

On se souvient tous de son œuvre mythique : la carte d’identité qui nous a bien appris par la satire et l’ironie abordant des thèmes comme la liberté.

Jean Marie Adiaffi – La carte d’identité

Isaie Biton Coulibaly

Isaie Biton Koulibaly est un romancier et nouvelliste ivoirien né le 7 juin 1949 à Abidjan-Treichville et mort dans la même ville le 10 novembre 2021.
Il est spécialisé dans la littérature de genre et un des auteurs les plus lus en Côte d’Ivoire.

Que vous soyez un homme ou une femme, vous n’avez pas pu passer à côté de ses œuvres emblématiques telles que ‘’Ah les femmes’’ et ‘’Ah les hommes’’.

Isaïe Biton Coulibaly – Ah les hommes

Camara Nangala

Camara Nangala naît à Katiola le 10 novembre 1955 dans la région de la vallée du Bandama, dans le centre Nord de la Côte-d’Ivoire et meurt le 12 Novembre 2023.

Au cours des années 1989 et 1999, il est consacré lauréat des concours Raconte-moi une histoire et Une histoire pour l’an 2000 organisés par les Éditions Centre d’édition et de diffusion africaines (CEDA), à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Le cahier noir qui est une de ses œuvres phares a été pendant de longues au coeur des programmes éducatifs.

Camara Nangala – le cahier noir

Fatou Fanny-Cissé

Fatou Fanny-Cissé, née Fatoumata Touré-Cissé en 1971 et morte le 22 décembre 2018, est une écrivaine, universitaire et éco-féministe ivoirienne.

Elle a contribué à travers ses œuvres comme ‘’Madame La présidente à élever l’esprit des jeunes filles.

Fatou Fanny-Cissé – Madame la présidente

Soro Guéfala

SORO Guéfala est né à Komborodougou dans le département de Korhogo (Côte d’Ivoire) en 1956 et mort en 2017. Il est l’auteur de l’ordonnance, le village de la honte, le sang de l’amour, les triplés de Kodar.

Il avait cette capacité de mettre en lumière les tares de la société et son œuvre l’ordonnance qui s’inscrit bien dans ce contexte a été plusieurs fois reconduite dans le cadre des programmes scolaires.

Soro Guéfala – l’ordonnance

Charles Nokan

Charles Zégoua Gbessi Nokan, né à Yamoussoukro en Côte d’Ivoire le 28 décembre 1936 et mort à Abidjan le 1ᵉʳ novembre 2022, est un universitaire et écrivain ivoirien membre de l’ASCAD. 
‘’Violent était le vent’’ fut l’une de ses œuvres épiques qui aborde la liberté d’un peuple.

Charles Nokan – Violent était le vent

Ahmadou Kourouma

Ahmadou Kourouma, né le 24 novembre 1927 à Boundiali en Côte d’Ivoire et mort le 11 décembre 2003 à Bron en France, est un écrivain ivoirien.

Les soleils des indépendances restera longtemps l’une des œuvres les plus lues mais surtout les plus descriptives de la période des indépendances.

Ahmadou Kourouma – Les soleils des indépendances

Regina Yaou

Régina Yaou, née le 10 juillet 1955 à Dabou et morte le 4 novembre 2017 à Abidjan, est une romancière ivoirienne dont les œuvres abordent en majorité le quotidien et le statut de la femme dans la société ivoirienne. 

Cette femme a écrit des œuvres mémorables qui ont été et continuent d’être appréciées par la communauté.

Régina Yaou – Lezou Marie ou les écueils de la vie

Bernard Dadié

Bernard Binlin Dadié est un écrivain, académicien et homme politique ivoirien né à Assinie au sud de la Côte d’Ivoire le 10 janvier 1916 et mort le 9 mars 2019 dans une clinique à Abidjan.

Cet écrivain est une véritable référence en matière littéraire ; homme politique, il s’est assuré de faire valoir les valeurs qu’il portait dans ses écritures.

Bernard B Dadié – Climbié

Hyacinthe Kacou

Hyacinthe Kakou est Écrivain Ivoirien né le 10 septembre 1953 à agboville d’agnebby tiassa. Professeur certifié de lettre moderne, il a enseigné dans de nombreux lycées. Il décède en 2020.

Si vous n’avez pas lu ‘’on se chamaille pour un siège’’ , cela signifie que vous avez passé outre l’une des œuvres les plus populaires et comiques de l’histoire de la littérature ivoirienne.

Hyacinthe Kacou – On se chamaille pour un siège

Micheline Coulibaly

Micheline Coulibaly, née en 1950 à Xuân Lai au Viêt Nam et morte le 19 mars 2003 à Houston, est une écrivaine ivoirienne.

Bien que née au Viêt Nam, elle alla à l’école en Côte d’Ivoire. En 1990 elle partit pour le Mexique et en 2000 pour Dubaï. Elle écrivait des nouvelles et des livres pour enfants. 
‘’Les confidences de Médor’’, une œuvre destinée à une audience enfantine fut très appréciée par ses lecteurs.

Micheline Coulibaly – Les confidences de Médor

Bernard Zadi Zaourou

Bernard Zadi Zaourou, connu également sous le nom de Bottey Zadi Zaourou, est un enseignant universitaire, homme politique, écrivain, metteur en scène, musicien et syndicaliste. Il est décédé en Mars 2012.

Cet illustre écrivain aura marqué son temps par l’esprit qu’il portait pour l’Afrique et qu’il communiquait à travers ses créations.

Bernard Zadi Zaourou – Mes dernières paroles pour l’Afrique
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Tags: côte d'ivoireculture
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