Selon certaines informations, 75 % des employés d’OpenAI ont signé une lettre menaçant de rejoindre la nouvelle entreprise d’IA de l’ex-PDG Sam Altman chez Microsoft. L’ultimatum découle de la colère du conseil d’administration d’OpenAI à la suite de l’éviction controversée de M. Altman.
Selon Wired, plus de 500 employés d’OpenAI, représentant la majeure partie du personnel, ont signé la lettre de protestation. Cette lettre accuse le conseil d’administration d’être « incapable de superviser OpenAI » et indique que Microsoft offrirait des emplois aux signataires s’ils démissionnaient.

Parmi les signataires figureraient des cadres supérieurs tels que Mira Murati, ancien PDG par intérim, et Brad Lightcap, directeur de l’exploitation. Ce soutien massif met en évidence les profondes divisions internes au sein de l’OpenAI quant à sa direction.
Le départ de Sam Altman d’OpenAI a été une onde de choc
Le départ forcé de Sam Altman la semaine dernière a choqué la communauté de l’IA, compte tenu de son statut de fondateur emblématique. Les employés semblent unis pour considérer cette décision comme préjudiciable et injustifiée.
La saga a pris une autre tournure lorsque le scientifique en chef Ilya Sutskever a signé la lettre de protestation après avoir initialement soutenu le conseil d’administration. Dans un revirement apparent, il a écrit sur Twitter qu’il regrettait « profondément » d’avoir participé aux actions du conseil d’administration.
La révolte des employés exerce une pression intense sur le conseil d’administration d’OpenAI au moment même où celui-ci cherche à se stabiliser. Le nouveau PDG, Emmett Shear, a désormais pour mission de gérer la crise afin d’éviter un exode des talents.
La volonté affichée de Microsoft d’embaucher des employés mécontents ne fait qu’attiser les flammes. En offrant une issue de secours, elle donne du poids aux demandes d’éviction du conseil d’administration.


