Le procès de la célèbre chanteuse Shakira débute ce lundi 20 novembre, mettant en lumière des accusations de fraude fiscale s’élevant à 14,5 millions d’euros. Les autorités espagnoles demandent plus de huit ans de prison pour la star colombienne de 46 ans. Elle est convoquée devant le tribunal catalan à 10 heures.
Une lueur d’espoir pour Shakira subsiste avec la possibilité d’un accord de dernière minute avec les procureurs, où elle pourrait reconnaître sa culpabilité et payer une amende en échange de la suspension du procès.
Les allégations portent sur des impôts impayés en Espagne entre 2012 et 2014. La défense de Shakira conteste ces accusations, soulignant qu’elle n’était pas résidente fiscale en Espagne pendant ces années. La chanteuse, qui a récemment remporté un Grammy Latino, maintient qu’elle a établi sa résidence fiscale en Espagne fin 2014.
Shakira, confiante dans son innocence, déclare ne rien devoir au fisc espagnol et affirme détenir des preuves pour le prouver. Elle a déjà versé 17,2 millions d’euros pour régulariser sa situation fiscale.
En parallèle, cet été, une autre affaire de fraude fiscale en 2018, évaluée à six millions d’euros, a été ouverte contre la chanteuse. Les avocats critiquent les enquêteurs pour leurs « méthodes inacceptables ».
Le procès, prévu jusqu’à mi-décembre avec près de 120 témoins, expose la vie privée de Shakira, scrutée par les autorités. Des personnalités comme Cristiano Ronaldo et Messi ont également été confrontées à des problèmes fiscaux en Espagne.
Avec AFP