Le gouvernement français a annoncé un soutien financier pour le programme d’investissement dans les entreprises numériques et créatives (I-DICE) du Nigeria. L’annonce a été faite par Bosun Tijani, le ministre nigérian en charge de l’Économie numérique, sur son compte Twitter.
Selon Tijani, la France contribuera à hauteur de 116 millions de dollars au financement global de 600 millions de dollars pour le programme I-DICE. Ce programme est une initiative du gouvernement nigérian, dirigée par le bureau du vice-président, qui vise à soutenir les jeunes Nigérians qui créent des opportunités d’emploi dans l’économie numérique et créative.Outre la contribution de la France, le programme recevra également des fonds supplémentaires de la Banque africaine de développement (BAD), de la Banque islamique de développement (BID) et de la Banque d’industrie du Nigeria.
Le programme I-DICE est un effort du gouvernement nigérian pour promouvoir l’investissement dans les technologies de l’information et de la communication (TIC) et les industries créatives. Il vise à créer des emplois durables pendant et après la pandémie de COVID-19.
Le programme I-DICE a pour objectif de créer 849 970 emplois directs et indirects, de former 77 110 jeunes pour qu’ils trouvent un emploi ou créent leur propre entreprise, et de lever 216,7 millions de dollars de financement supplémentaire pour des entreprises en phase de croissance précoce dans le domaine de la technologie et des entreprises créatives grâce à l’investissement du Fonds DICE.
En outre, le programme vise à mettre à disposition 10,4 millions de dollars de financement pour les entreprises qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre ou la vulnérabilité au changement climatique, et à atteindre la capitalisation cible de 433,3 millions de dollars du Fonds DICE grâce à la participation de divers types d’investisseurs.
Les bénéficiaires directs du programme sont les jeunes femmes et hommes nigérians (15-35 ans), les entrepreneurs, les entreprises innovantes en phase de croissance précoce dans le domaine de la technologie et les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) du secteur créatif.