Gaza – Le 31 octobre, une frappe israélienne sur le camp de réfugiés de Jabaliya à Gaza a entraîné des dizaines de morts, suscitant une réaction internationale immédiate. L’attaque visait à éliminer un dirigeant du Hamas, mais a entraîné la destruction de bâtiments civils et de tunnels du Hamas. La communauté internationale exprime son inquiétude face aux pertes civiles et aux risques d’une invasion terrestre dans un environnement urbain dense.

L’armée israélienne, ou Tsahal, a admis avoir mené l’attaque, affirmant qu’elle visait le bastion du commandant du Hamas, Ibrahim Biari, impliqué dans une attaque antérieure. Cependant, des rapports suggèrent qu’il n’est pas certain que Biari soit mort dans l’attaque.

L’attaque a exacerbé les tensions diplomatiques avec plusieurs pays. La Bolivie a rompu ses relations diplomatiques avec Israël en signe de protestation. Le Chili et la Colombie ont rappelé leurs ambassadeurs en Israël, condamnant les violations du droit humanitaire et qualifiant l’événement de « massacre ». De plus, le Qatar, impliqué dans les efforts de médiation pour la libération des otages détenus par le Hamas, a condamné l’attaque et mis en garde contre toute action pouvant compromettre les efforts de médiation.

L’attaque a suscité des préoccupations quant à l’utilisation des tunnels du Hamas, qualifiés d' »infrastructures hors normes ». Ces tunnels posent un défi majeur à l’armée israélienne, car elle doit éviter de nuire aux civils palestiniens non évacués, libérer les otages retenus dans les tunnels et mener une guerre souterraine. L’experte Daphné Richemond-Barak souligne les défis complexes que cela pose, affirmant qu’Israël doit équilibrer ces missions, ce qui est extrêmement difficile du point de vue militaire.

A voir également sur Kessiya