Née en 1834 à New Bedford, dans le Massachusetts, Hetty Green a marqué l’histoire en devenant l’une des femmes les plus riches de son époque.
Elle doit sa fortune à une combinaison d’héritages familiaux et d’investissements judicieux à partir de 1860, qui lui ont rapporté plusieurs millions de dollars.
Cependant, ce qui a rendu Hetty Green véritablement célèbre n’est pas seulement sa richesse, mais son incroyable aversion à dépenser le moindre dollar.
Élevée dans un milieu quaker, elle a appris très tôt l’importance de l’économie et a commencé à gérer les finances de sa famille dès son jeune âge.
Elle a appliqué cette prudence financière tout au long de sa vie en se limitant à des placements prudents, en conservant d’importantes réserves d’argent et en ne cédant jamais à la panique, même en période de crise économique.
L’avarice d’Hetty Green est devenue légendaire.
À la fin de sa vie, malgré sa richesse, elle vivait dans de petits appartements, qu’elle changeait fréquemment pour échapper aux impôts fonciers élevés.
Elle se vêtait toujours de noir, arborant des vêtements usés qui la faisaient ressembler à une indigente. Cette apparence lui permettait de se faire admettre dans les hôpitaux comme une femme sans ressources, échappant ainsi aux frais médicaux.
Son aversion pour les dépenses allait jusqu’à refuser des soins médicaux essentiels.
À un moment de sa vie, elle refusa une opération de hernie, prétextant que les 150 dollars nécessaires étaient trop coûteux.
Hetty Green ne changeait pas de vêtements ni de sous-vêtements tant qu’ils n’étaient pas complètement usés, et elle se nourrissait apparemment exclusivement de porridge.
Pour économiser sur un bureau, elle avait installé son bureau dans les locaux d’une banque. Même en vieillissant, elle parcourait des kilomètres pour récupérer l’argent qui lui était dû, compte tenu de sa réputation en tant que prêteuse.
Elle avait de nombreux débiteurs, ce qui contribuait à accroître sa richesse.
Hetty Green s’est éteinte à New York en juillet 1916, laissant derrière elle le souvenir d’une femme exceptionnellement avare qui a su accumuler une immense fortune grâce à une frugalité presque inimaginable.