Les femmes font face à un ensemble de défis spécifiques en matière de santé, et la prévention de certaines maladies est cruciale pour leur bien-être.
Parmi les préoccupations majeures, on trouve des conditions médicales allant de l’infarctus à l’ostéoporose, en passant par des problèmes de santé mentale.
C’est le mois de la lutte contre le cancer du sein mais il est important de rappeler que d’autres problèmes de santé touchent plus de femmes que d’hommes ; raison cruciale de les mentionner dans cet article.
Infarctus
Les symptômes chez les femmes sont souvent moins évidents que chez les hommes, ce qui augmente le risque.
Les femmes doivent s’alerter face à d’autres symptômes, plus atypiques, encore méconnus et souvent associés : une sensation d’épuisement, un essoufflement à l’effort, une douleur aigue dans le haut du dos, des palpitations ou encore des symptômes digestifs récurrents (nausées, gène ou brulure épigastrique).
Endométriose
Une maladie chronique touchant une femme sur dix, provoquant des douleurs abdominales et des saignements anormaux.
Elle se caractérise par le développement de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Cela entraîne une inflammation et la formation de tissu cicatriciel dans la région pelvienne et (rarement) dans d’autres parties du corps.
On ne sait pas ce qui provoque l’endométriose, ni comment la prévenir. Il n’y a pas de remède, mais on peut atténuer les symptômes par des médicaments, voire une intervention chirurgicale.
Cancer du col de l’utérus
Responsable de près de 300 000 décès annuels dans le monde, ce cancer est lié au virus HPV et nécessite un dépistage régulier.
Ce cancer se développe dans le col de l’utérus, la partie étroite qui relie l’utérus au vagin. Il est principalement causé par certains types de virus du papillome humain (VPH). Lorsqu’une femme est infectée par ces virus, des anomalies, appelées « lésions précancéreuses », peuvent apparaître sur le col de son utérus.
Cancer du sein
Le cancer le plus fréquent chez les femmes, avec des facteurs de risque liés à l’imprégnation hormonale et au mode de vie.
Les symptômes du cancer du sein sont une boule dans la poitrine, un écoulement de sang par le mamelon, ainsi qu’un changement de forme ou de texture du mamelon ou du sein.
Cancer de l’ovaire
La deuxième cause de mortalité par cancer chez les femmes, touchant celles n’ayant pas eu d’enfants ou ayant eu une ménopause tardive.
Le cancer des ovaires n’est généralement pas détecté avant d’avoir atteint le pelvis et l’abdomen. À ce stade avancé, il est plus difficile à traiter et peut s’avérer fatal.
Ostéoporose
Plus fréquente chez les femmes, elle entraîne une fragilité osseuse et augmente le risque de fractures.
C’est une maladie provoquant la fragilité des os qui deviennent cassants.
L’organisme absorbe et remplace constamment le tissu osseux. Dans le cas de l’ostéoporose, la création de nouveau tissu osseux ne suit pas l’absorption de l’ancien tissu osseux.
AVC
Les femmes sont plus susceptibles d’être touchées en raison de leur cycle hormonal, avec des symptômes différents de ceux des hommes.
Les symptômes se manifestent par une faiblesse d’un seul côté de votre corps, un engourdissement ou un fourmillement au niveau du visage dans les bras ou dans les jambes.
Aussi il y’a une difficulté à parler ou à comprendre ce que disent les autres, des troubles de la vue, comme une vision double ou l’incapacité de voir.
Dépression
Deux fois plus fréquente chez les femmes, influencée par des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux.
La dépression touche davantage les femmes que les hommes. On estime que 3,8 % de la population souffre de dépression, dont 5 % des adultes (4 % des hommes et 6 % des femmes) et 5,7 % des personnes de plus de 60 ans.
Handicap
Plus répandu chez les femmes, il pose un double défi en raison des inégalités de genre.
Les problèmes les plus fréquents concernent la vue ou l’audition (9% des femmes, 11% des hommes) et la mobilité (respectivement 10% et 9%). Si l’on ne tient compte que des difficultés sévères, c’est encore la mobilité qui pose le plus souvent problème : 4% des femmes et 3% des hommes de moins de 65 ans sont concernés.
Migraine
Plus fréquente chez les femmes en raison des variations hormonales, mais la grossesse peut l’atténuer voire la faire disparaître.
L’étude révèle un mécanisme potentiel à l’origine de la migraine qui pourrait expliquer pourquoi les femmes y sont plus sujettes que les hommes. L’étude suggère en effet que les hormones sexuelles affectent les cellules situées autour du nerf trijumeau et connectées aux vaisseaux sanguins de la tête.