Une attaque dans la ville soudanaise d’El-Obeid cause au moins 40 morts

Une attaque dans la ville d’El-Obeid au centre du Soudan a causé au moins 40 morts, alors que l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR) se disputent le contrôle de cette région, dans la crise qui secoue le pays depuis deux ans, indiquent mercredi 05 novembre 2025, les Nations Unies.

L’Organisation des nations unies (ONU) annonce 40 morts, sans apporter de précisions sur la date et les responsables de cette opération militaire dans cette localité dont des hôpitaux et quartiers résidentiels ont déjà essuyé des frappes, le 30 mai.

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé, mardi, les belligérants à « venir à la table des négociations » de sorte à « mettre fin au cauchemar de violence » qui endeuille le pays, depuis avril 2023.

Le chef onusien a, par ailleurs, déploré « une crise horrifiante qui « devient incontrôlable », tandis que le porte-parole adjoint de l’organisation, Farhan Haq, regrette la mort « des centaines de civils y compris des travailleurs humanitaires » dans la ville d’El-Fasher (Nord).

A cet effet, la Cour pénale internationale (CPI), a prévenu, lundi, que les atrocités dans cette ville sont susceptibles de constituer des crimes de guerre et des crimes l’humanité, appelant d’ailleurs, les témoins à soumettre leurs preuves via un « coffre-fort numérique sécurisé ».

Pour sa part, le chef des FSR, le général Mohamed Hamdane Daglo, dit Hemedti, a annoncé la création d’une commission d’enquête, quand le pourvoir en place, songe, de son côté, à examiner une proposition des Etats-Unis, en vue d’une trêve. Cette approche vise, surtout, à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire, a expliqué le conseiller principal américain pour les affaires arabes et africaines, Massad Boulos.

Le 26 octobre, les paramilitaires soudanais ont annoncé la prise d’El-Fasher après avoir assuré contrôler le quartier général de l’armée dans cette ville. En revanche, le comité de résistance populaire a précisé que la prise d’un quartier général ne signifiait pas la chute d’El-Fasher.

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