Tensions croissantes entre le Rwanda et les États-Unis suite à la crise dans l’est de la RDC

Paul Kagame

Dans la nuit du 18 au 19 février 2024, le Rwanda a publié un communiqué affirmant sa position en matière de sécurité à la suite des récents développements dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Les autorités rwandaises ont réagi aux déclarations américaines demandant le retrait de leurs forces de la région et les accusant de soutenir les rebelles du M23.

Le gouvernement de Kigali a souligné la menace perçue pour sa sécurité, dénonçant une “image profondément tronquée de la réalité” après les accusations américaines. Le communiqué a mentionné les déclarations du président congolais Félix Tshisekedi, qui aurait exprimé l’intention d’envahir le Rwanda et de changer son gouvernement par la force.

Face à cette situation tendue, le Rwanda a affirmé son droit de prendre “toutes les mesures légitimes pour défendre son pays”. Le ton belligérant du communiqué met en lumière la préoccupation du Rwanda quant à sa sécurité nationale, renforcée par les récentes violences autour de Goma et une attaque à la bombe à l’aéroport de la ville, que Kinshasa attribue à des drones rwandais.

Les autorités de Kigali ont également annoncé avoir pris des mesures pour assurer une défense aérienne totale, mettant en garde contre les capacités aériennes offensives de son voisin. Cette déclaration intervient en réponse à l’appel des États-Unis au Rwanda pour démanteler des missiles sol-air dans le territoire de Rutshuru et retirer ses troupes de la RDC.

Les tensions entre le Rwanda et les États-Unis s’intensifient, avec des allégations de soutien aux rebelles du M23 et des accusations réciproques. La situation dans l’est de la RDC demeure critique, avec des conséquences potentielles sur la stabilité régionale.

Votre Page

A voir également sur Kessiya

Quitter la version mobile