Le Tchad connaît des tensions politiques depuis le décès brutal du président du Parti Socialiste sans Frontières (PSF), Yaya Dillo Djerou Betchi, des suites de blessures infligées lors de l’assaut contre le siège de son parti, le 28 février 2024. Cette attaque a été suivie par la démolition dudit siège et l’arrestation arbitraire de nombreux militants.
Dans un communiqué publié samedi 9 mars dernier, le PSF exhorte l’ONU et la Communauté Internationale à lancer une enquête indépendante sur cet acte. “Il est crucial que la vérité soit révélée et que justice soit rendue pour Yaya Dillo et tous les militants injustement détenus”, déclare Gam Robert, Secrétaire général du PSF.
Malgré la répression, le PSF se dit déterminé à poursuivre le combat pour la justice, la sécurité et la démocratie au Tchad. En dépit de la condamnation mitigée de la Communauté Internationale et du soutien de certains acteurs politiques au régime en place, le parti insiste sur l’importance de l’unité et de la résilience pour honorer l’héritage de leur leader martyr.
Le PSF déplore également “l’appui inconditionnel” du facilitateur Félix Tshisekedi au régime du Général Mahamat Deby, mettant en question la crédibilité des efforts de médiation en cours. La communauté internationale est appelée à redoubler d’efforts pour soutenir les aspirations démocratiques du peuple tchadien et à condamner fermement toute forme de répression politique.
