Alors que le samedi 16 décembre 2023, devait se tenir le 8ème Congrès extraordinaire du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), une décision de justice a suspendu l’événement, plongeant le parti dans une crise interne et créant une atmosphère tendue. Des congressistes venus de Yopougon ont déposé une plainte dénonçant des manquements dans le processus électoral. Cette plainte a conduit à la suspension du congrès vendredi dernier.
Suite à cette décision, une intervention policière a eu lieu à la Maison du Parti, siège du PDCI-RDA à Cocody ce samedi où les congressistes se réunissaient avant de rallier le lieu du Congrès. Plusieurs dizaines de policiers ont tenté d’accéder au siège du parti, bloquant les accès et ordonnant aux congressistes de se disperser. Des jeunes du parti ont dû intervenir pour les en empêcher, créant un statu quo où personne n’entre ni ne sort.

Des rumeurs propagées sur certains médias sociaux ont rapidement associé Maurice Kakou Guikahué, candidat au Congrès du PDCI-RDA, à cette plainte. Cependant, dans un communiqué, Isaac Adi, directeur de campagne de Guikahué, a démenti ces allégations.
Dans le communiqué, Adi a affirmé que le candidat n’était « ni de près ni de loin impliqué dans cette situation ». Il a exprimé sa surprise et son indignation face à ces allégations, réaffirmant la position constante de Guikahué de « ne jamais porter plainte contre le PDCI-RDA ».
La suspension du congrès a provoqué une crise interne au parti, avec des militants dénonçant une tentative d’usurpation de pouvoir par des cadres du parti. D’autres ont appelé au respect de la décision judiciaire et au dialogue pour résoudre les divergences.
La situation reste incertaine, avec le siège du vieux parti sous embargo et la communauté politique en suspens quant aux développements ultérieurs. Les yeux sont maintenant tournés vers la justice pour voir comment cette situation se résoudra. Les prochains jours seront cruciaux pour le futur du PDCI-RDA et la stabilité politique en Côte d’Ivoire.