Six mois après le coup d’État au Niger : Économie résiliente malgré les sanctions internationales

Six mois après le coup d’État au Niger, la stabilité économique émerge malgré les sanctions internationales. Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), responsable du coup, a été confronté à des sanctions de la Cédéao, mais sur le plan économique, le pays montre une résilience notable.

Les sanctions, comprenant le gel des avoirs et la fermeture des frontières, visaient à exercer une pression financière sur la junte et à la forcer à négocier. Cependant, selon des sources nigériennes, la situation économique s’est stabilisée, contredisant les attentes initiales.

L’inflation alimentaire a été maîtrisée à environ 7 %, avec des prix alimentaires stabilisés sur les marchés locaux. La frontière avec le Nigeria reste poreuse, permettant un approvisionnement continu malgré la fermeture des routes goudronnées. Les récoltes ont commencé, et les agriculteurs anticipent une bonne année en 2024.

Malgré le maintien des salaires des fonctionnaires, des problèmes de liquidités dans les banques subsistent, affectant certains secteurs et contraignant les entreprises à adapter les horaires de travail.

Les sanctions ont également impacté certaines industries, telles que le secteur minier et la construction. L’arrêt des financements de l’Union européenne a entraîné l’arrêt de plusieurs projets d’infrastructure.

Néanmoins, la vie économique continue à Niamey, avec une résilience économique que certains qualifient de remarquable. Les entreprises adaptent leurs activités, et la vie quotidienne de la population se poursuit malgré les défis posés par les sanctions.

Votre Page

A voir également sur Kessiya

Quitter la version mobile