Sécurité : Le Burkina Faso recadre la CEDEAO suite à son communiqué sur la situation du pays

Une réaction forte émanant du Gouvernement de Transition du Burkina Faso fait suite au communiqué de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), daté du 30 décembre 2023, exprimant des inquiétudes quant à la « détérioration de la situation sécuritaire dans le pays ».

Le gouvernement burkinabè, visiblement contrarié, a répliqué en exprimant son étonnement devant ce qu’il qualifie de « lecture biaisée » de la situation sécuritaire et du combat national pour l’indépendance et la souveraineté. En mettant l’accent sur les victoires des forces burkinabè dans les opérations de reconquête et la traque incessante des terroristes, le gouvernement rejette catégoriquement les allégations de la CEDEAO.

La Commission de la CEDEAO avait également mis en avant des « dérives liberticides » et une « procédure illégale et arbitraire de réquisition destinée à réprimer toute liberté d’expression dans le pays ». Des accusations repoussées avec fermeté par le gouvernement de transition, qui les qualifie d' »appréciation infondée, inconséquente et incongrue ».

Dans un ton ferme, le gouvernement burkinabè critique également le silence de la CEDEAO sur des questions cruciales liées à la lutte contre le terrorisme, telles que les paiements de rançons et les massacres dans la région. Il reproche à l’organisation de se concentrer sur des problèmes secondaires au lieu de s’attaquer aux enjeux majeurs.

Malgré ces désaccords, le gouvernement de transition réaffirme son engagement envers des solutions endogènes pour restaurer l’intégrité territoriale du Burkina Faso. Il appelle la CEDEAO au respect des choix opérés par les autorités et le peuple burkinabè, tout en exprimant sa volonté de collaborer de manière constructive pour surmonter les défis sécuritaires et humanitaires persistants dans la région.

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