Qu’est devenu le cadavre d’Adolf Hitler?

Les circonstances entourant la mort d’Adolf Hitler en avril 1945 et le sort réservé à son cadavre continuent d’alimenter les débats et les controverses historiques.

Bien que largement accepté que le Führer se soit suicidé le 30 avril 1945, en compagnie de sa maîtresse Eva Braun, des zones d’ombre persistent concernant les détails de cette tragique journée.

La scène de la mort se déroula dans le bunker de Hitler, au cœur de Berlin, alors que l’Allemagne nazie était sur le point de capituler face aux Alliés.

Cependant, étant donné que personne n’était présent dans la pièce au moment du suicide, les circonstances exactes de la mort d’Hitler suscitent encore des incertitudes.
Le valet de chambre de Hitler et quelques dignitaires nazis qui ont découvert les corps ont rapporté avoir vu une blessure à la tempe du dictateur, mais d’autres théories, telles que l’empoisonnement ou une combinaison de suicide par arme à feu et d’empoisonnement, ont également été avancées.

Après la mort d’Hitler, les cadavres du Führer et d’Eva Braun furent incinérés et inhumés en hâte.
Plus tard, le corps présumé d’Hitler fut exhumé et identifié grâce à ses prothèses dentaires.

Cependant, les restes du dictateur nazi ont connu plusieurs lieux de sépulture, sous l’autorité des Soviétiques.
En 1970, ils furent incinérés et leurs cendres furent dispersées dans l’eau, à l’exception du crâne, qui fut conservé aux archives d’État de la Fédération de Russie.

Un crâne révélateur

La question de l’authenticité du crâne de Hitler a subsisté au fil des décennies.

En 2017, le paléopathologiste Philippe Charlier, connu pour ses travaux sur les dépouilles de personnages historiques, eut l’autorisation d’examiner le crâne. Cependant, l’accès au crâne était limité, et il ne pouvait pas procéder à des analyses d’ADN ni le manipuler librement.

L’examen du crâne révéla des éléments intrigants, tels qu’un orifice qui pourrait résulter d’une blessure par balle et des traces de carbonisation.

Néanmoins, il n’y avait aucune preuve que Hitler s’était tiré une balle dans la bouche.
C’est l’examen de la dentition, en particulier des prothèses dentaires, qui permit à Philippe Charlier de conclure que le crâne appartenait bel et bien à Hitler.

Malgré cette conclusion, les mystères entourant la mort d’Adolf Hitler continuent de fasciner les historiens et les chercheurs, et les débats sur les circonstances exactes de sa mort ne sont peut-être pas près de s’achever.

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