De nombreux pays à travers le monde, dont le Royaume-Uni, le Ghana, le Kenya, la Tunisie, et Israël, prévoient de lancer ou d’étendre leurs systèmes de visa électronique en 2024, offrant ainsi une excellente nouvelle pour les voyageurs africains. Cette tendance, caractérisée par l’adoption croissante des visas électroniques (e-Visa), vise à faciliter les démarches administratives et à encourager le tourisme ainsi que les activités commerciales en provenance d’Afrique.
Parmi les développements notables, le Royaume-Uni envisage d’élargir son autorisation de voyage électronique (ETA) aux ressortissants de pays du Golfe et éventuellement à d’autres nationalités africaines. De même, le Ghana prévoit de mettre en place son e-Visa au premier trimestre 2024, simplifiant ainsi l’entrée des visiteurs ouest-africains.
Dans la région de l’Afrique de l’Est, le visa électronique du Kenya, classé meilleur d’Afrique en 2023, pourrait inspirer d’autres pays de la région, avec le Rwanda envisageant également sa mise en place.
Au nord du continent, la Tunisie et l’Algérie travaillent sur la dématérialisation de leur système de visa, visant à fluidifier les voyages pour les touristes et les hommes d’affaires, en particulier en provenance d’Afrique subsaharienne.
Des développements similaires sont attendus en Afrique australe, avec l’Eswatini (anciennement Swaziland) rejoignant le club des destinations africaines proposant un e-Visa, suivant les traces de l’Afrique du Sud, du Lesotho, et de Maurice.
Israël, un choix populaire pour de nombreux Africains, prévoit également d’introduire un e-Visa pour faciliter les procédures, tandis que la République démocratique du Congo (RDC) transitionne vers un système e-Visa plus accessible, remplaçant le coûteux “visa volant”.