Présidentielle en RDC : l’opposant Katumbi marque un point en justice

Moïse Katumbi, Crédits : AFP (Photo by Arsene Mpiana / AFP)

La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo a rejeté lundi la requête contestant la nationalité de l’opposant Moïse Katumbi, ouvrant ainsi la voie à sa candidature à l’élection présidentielle du 20 décembre. Cette décision élimine un obstacle majeur pour Katumbi, considéré comme l’un des principaux concurrents du président sortant Félix Tshisekedi.

Moïse Katumbi, 58 ans, homme d’affaires prospère et ancien gouverneur du Katanga, est vu comme un sérieux rival pour Tshisekedi. Parmi les autres opposants notables figurent le prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege, et le candidat malheureux de l’élection présidentielle de 2018, Martin Fayulu.

Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi

La Cour constitutionnelle rendra sa décision finale sur les candidatures le 18 novembre, lors de la publication de la liste définitive des candidats. Plus tôt ce mois-ci, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) avait publié une liste provisoire de 24 candidats, mais des contentieux, dont celui contestait la nationalité de Katumbi, ont été soumis à la Cour.

Le candidat à la présidence Noël Tshiani avait introduit une requête contestant la nationalité congolaise de Katumbi en invoquant le concept de « de père et de mère ». Ce concept, visant à n’accepter que les Congolais nés de deux parents congolais dans les hautes fonctions, aurait pu exclure Katumbi, dont le père était italien. Cependant, la Cour a rejeté ces arguments en l’absence de preuves de nationalité italienne pour Katumbi.

Une autre requête avait été déposée contestant l’ajout du prénom « Antoine » à l’identité de Félix Tshisekedi, mais la Cour a également rejeté ces allégations.

Via AFP

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