Peut-on reproduire l’intelligence humaine avec l’intelligence artificielle ?

Alors que l’intelligence artificielle générative se démocratise, des chercheurs s’interrogent sur le potentiel des IA interactives, ouvrant un débat complexe mêlant aspects techniques et éthiques.

Les ChatGPT, Dall-E et MidJourney, de plus en plus présents dans notre quotidien, fascinent par leurs capacités sans pour autant détenir une véritable intelligence. S’inspirant du fonctionnement du cerveau humain, des chercheurs collaborent avec des neuroscientifiques pour franchir de nouvelles étapes.

Selon Stanislas Dehaene, du Collège de France, le fonctionnement cérébral pourrait être répliqué par une machine, soulevant la question de la conscience artificielle. Cependant, il tempère, prévoyant des avancées progressives plutôt qu’une prise de contrôle abrupte par les machines. « Oui, nous répondait-il cet été.Être conscient, c’est disposer d’un espace de travail global, un ensemble de neurones si intimement interconnectés qu’ils sont capables de saisir une information et de la diffuser à tout le cerveau. Il faut imaginer un système qui se modélise lui-même, et l’intelligence artificielle commence à y parvenir. Les progrès sont réels. » 

Mustafa Suleyman, cofondateur de DeepMind, promet une évolution des IA vers l’interaction. Il envisage des IA interactives capables de tâches autonomes, un changement significatif par rapport aux modèles génératifs actuels.

Côté Anthropic, la start-up américaine, via son projet Claude, vise à automatiser des tâches actuellement dévolues à des travailleurs humains. L’objectif est de créer une IA qui, à la fin de son pré-entraînement, pourrait auto-évaluer ses réponses, soulignant les enjeux du « finetuning » humain actuel.

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