La situation demeure tendue entre la France et les putschistes au Niger ce lundi 4 septembre.
Malgré les ultimatums lancés par la junte nigérienne, Paris maintient sa position et refuse de retirer ses 1 500 soldats déployés au Niger. “Les militaires putschistes avaient donné un mois à la France pour procéder au retrait de ses troupes, mais celles-ci restent sur leur base face à la pression exercée par les militaires”, rapporte Florence Thomazeau, correspondante de France 24. La France refuse de négocier avec la junte, estimant qu’elle n’a aucune légitimité, ayant pris le pouvoir par la force.
Le bras de fer entre les deux pays se poursuit, et l’ambassadeur français au Niger, sommé lui aussi de quitter le territoire, “a perdu son immunité et ses visas diplomatiques, mais demeure en poste, protégé par une garde rapprochée des forces françaises”, précise la journaliste. Les putschistes contestent notamment les accords de coopération conclus avec la France en matière de lutte contre le terrorisme.
Un retrait à long terme des soldats français pourrait être envisagé, à l’instar de ce qui s’est produit au Mali ou au Burkina Faso.