“On respire du poison” : les enfants de Delhi à bout de souffle

Une mère aide son enfant à respirer à l'aide d'un nébuliseur aux urgences. (Photo par Arun SANKAR / AFP)

Les enfants de Delhi, confrontés à une crise de pollution de l’air, luttent pour respirer dans un hôpital débordé. Les médecins attribuent leurs difficultés respiratoires à l’air toxique de la capitale indienne, empoisonnée chaque hiver par les brûlis agricoles, les émissions industrielles et du transport routier.

Les niveaux dangereux de PM 2,5, particules cancérigènes, atteignent 25 fois le seuil quotidien recommandé par l’OMS. Les urgences de l’hôpital Chacha Nehru Bal Chikitsalaya sont submergées par des enfants atteints d’asthme et de pneumonie, des maladies aggravées par la pollution atmosphérique.

Les jeunes patients, tels qu’Ayansh Tiwari et Mohammad Akhlad, luttent pour respirer, tandis que leurs parents se sentent impuissants face à cette crise. Les médecins soulignent la vulnérabilité des enfants en raison de leurs organes non complètement développés et de leur fréquence respiratoire plus élevée, les exposant davantage à la pollution.

Bien que le gouvernement de Delhi ait pris des mesures d’urgence, la pollution persiste en raison des brûlages du chaume dans les États agricoles voisins. La population, prise entre un air vicié et la pauvreté, se trouve dans une situation désespérée.

La pédiatre Seema Kapoor appelle les parents à limiter les activités de plein air de leurs enfants, tandis que la Cour suprême déplore l’inaction face à “ce meurtre de nos jeunes”. La crise de la pollution de l’air à Delhi met en évidence l’urgence d’actions concertées pour protéger la santé des générations futures.

Via AFP


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