Dans la lignée d’Octobre Rose, la campagne annuelle Novembre Bleu vise à sensibiliser sur les maladies masculines et en particulier le cancer de la prostate.
L’on remarque néanmoins qu’il y’a peu d’engouement par rapport à la médiatisation des mécanismes face au cancer du sein.
Chaque année, plus de 71 000 hommes sont touchés par le cancer de la prostate beaucoup moins médiatisé que d’autres types de cancer mais avec un taux d’incidence tout aussi élevé.
La prostatite peut être causée par une infection bactérienne, mais elle peut aussi être causée par des facteurs non infectieux.
Les symptômes de la prostatite peuvent inclure une douleur pelvienne, des difficultés à uriner, une miction fréquente et une éjaculation douloureuse.
Selon une étude, une fréquence modérée de 2 à 4 éjaculations par semaine était significativement associée à une diminution de 9% du risque de cancer de la prostate.
Une campagne moins médiatisée
Fort est de constater que la campagne liée au cancer de la prostate est presque inexistante.
Les conférences et meetings sont moins organisés et les créateurs de contenu ne font pas plus que relayer les informations.
Il y’a également moins d’hommes qui sont avisés quant à la question et d’autres ignorent l’existence de cette maladie.
Des raisons évidentes
Le terme “novembre bleu” est moins connu que d’autres mois colorés comme “Octobre rose” (pour la sensibilisation au cancer du sein) parce qu’il ne bénéficie pas de la même notoriété médiatique ou de campagnes de sensibilisation aussi larges.
Chaque campagne a son propre objectif et public cible, et la visibilité dépend souvent de l’ampleur des efforts de sensibilisation et de collecte de fonds qui lui sont consacrés.
En outre, les hommes face à cette maladie, sont encore dans une position de tabous.
‘’Le fait d’aller en pharmacie acheter un test de la protaste représente un grand effort pour eux.
Il devrait désacraliser la chose pour mieux appréhender le concept’’ nous confiait un individu.
En espérant que Novembre bleu cette année puisse être mis un peu plus en avant, certains hommes notamment des spécialistes sensibilisent à leur échelle.