Le président Bazoum et ses proches collaborateurs ont réagi vigoureusement face aux allégations de détournement de fonds et de favoritisme circulant depuis la révélation de plus de 300 milliards distribués à travers des marchés publics.
La famille de l’ancien président a répliqué avec fermeté en déposant une plainte pour diffamation, affirmant que ces accusations visaient à ternir la réputation de Bazoum afin de légitimer le pouvoir en place issu d’un récent putsch.
Oumar Moussa, ancien Directeur de cabinet adjoint de Bazoum, s’est exprimé publiquement pour donner sa version des faits, contestant toutes les accusations diffusées sur la télévision nationale. Selon lui, les nouveaux dirigeants cherchent à discréditer Bazoum pour consolider leur prise de pouvoir.
Moussa soutient que les proches de Bazoum impliqués dans cette affaire, tels qu’Ibrahim Saad, Abdallah Mansour et Chanko, ont obtenu leurs contrats de manière transparente et légitime, rejetant toute allégation de favoritisme.
Ibrahim Saad, neveu du président, un acteur majeur dans le secteur pétrolier, aurait remporté ses contrats de manière honnête, selon les déclarations de Moussa. De même, Abdallah Mansour, accusé d’avoir profité de sa relation familiale avec Bazoum, aurait obtenu ses contrats grâce à ses compétences et ses relations professionnelles, excluant tout favoritisme.
Chanko, le frère de la femme de Bazoum, dont la nomination à la direction d’une entreprise publique a suscité des interrogations, aurait obtenu ce poste grâce à l’ancien président Issoufou Mahamadou, indépendamment de l’intervention de Bazoum, précise Oumar Moussa.