La mort du chef de Wagner, Evgueni Prigojine dans un crash d’avion, en Russie, mercredi a surpris indiscutablement plus d’un dans le monde entier.
Et pourtant le très controversé chef de la milice armée proche du Kremlin avait publié une vidéo en début de semaine.
A travers celle-ci, il avait indiqué sa présence dans le Sahel, une zone qui fait face à une crise sécuritaire dans la sous-région, en raison d’une attaque imminente de la CEDEAO au Niger pour rétablir l’ordre constitutionnel en délogeant de force la junte militaire au pouvoir depuis le 26 juillet 2023. Aussi face à la montée des attaques terroristes.
Si la confirmation de sa mort est encore entourée de mystère et d’interrogation, du côté de l’occident soutien militaire de l’Ukraine dans sa guerre contre l’armée Russie et son allié Wagner, c’est bien clair que le Kremlin pourrait avoir joué un rôle indéniable dans le crash de son avion ayant causé son décès. Car Evgueni Prigojine et ses hommes s’étaient rebellés contre l’armée russe en juin dernier et menacé de descendre sur la capitale russe, Moscou pour se faire entendre avant de faire marche-arrière.
Depuis cette rébellion avortée, pour les médias occidentaux qui ont relayé à souhait cette affaire, la confiance entre le Président russe, Vladimir Poutine et Evgueni Prigojine, son homme de main n’était plus au beau fixe.
« C’est un mensonge absolu, il faut aborder cette problématique (du crash) en se basant sur des faits (…) Actuellement, autour de la catastrophe aérienne et des morts tragiques de passagers, notamment Evgueni Prigojine, il y a beaucoup de spéculations et on sait bien dans quel sens on spécule en Occident », a confié Dmitri Peskov, le porte-parole du président russe interrogé ce vendredi sur les accusations de dirigeants occidentaux selon lesquelles le Kremlin aurait ordonné l’assassinat de M. Prigojine.
En attendant d’avoir plus amples informations sur les circonstances tragiques du crash du jet privé d’Evgueni Prigojine, le Président russe a ordonné l’ouverture d’une enquête.