MeToo garçons : les langues se délient

Avec l’émergence du hashtag #MeTooGarçons, de plus en plus d’hommes brisent le silence et témoignent des abus sexuels qu’ils ont subis.

Ce mouvement, initié sur les réseaux sociaux, permet aux hommes victimes d’agressions sexuelles et de viols, parfois dès leur enfance, de prendre la parole.

Ils vont jusqu’à dénoncer les violences dont ils ont été victimes.
En réaction aux récentes déclarations de Judith Godrèche aux César 2024, de nombreuses personnalités masculines ont rejoint ce mouvement pour partager leurs expériences.

À l’origine de cette initiative se trouve Stéphane Gaillard, un directeur de casting engagé dans la lutte contre les violences et les discriminations dans le monde de l’audiovisuel et de la culture.

Le mouvement #MeTooGarçons a pour objectif de briser les tabous entourant les agressions sexuelles masculines et d’encourager les hommes à témoigner de leur vécu.

L’un des premiers à avoir bravé le silence est Aurélien Wiik, un comédien qui a été victime d’abus entre l’âge de 11 et 14 ans.

Son témoignage a été suivi par celui de Laurent Boyet, président de l’association Les Papillons, qui a également dénoncé les agressions qu’il a subies dans son enfance en 2017.

Ces récits montrent que les mentalités évoluent et que les hommes osent désormais parler des violences sexuelles qu’ils ont endurées, encourageant ainsi d’autres victimes à faire de même.

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