L’Algérie, pays frontalier avec le Niger, ne cesse de mener des actions pour l’apaisement de la crise constitutionnelle au Niger née du coup d’Etat du Conseil pour la Sauvegarde de la Patrie, dirigée par le Général Abdourahamane Tiani, contre Mohamed Bazoum, le 26 juillet dernier.
Après avoir interpellé la CEDEAO des risques sécuritaires et humanitaires dans le Sahel que pourraient causer une intervention militaire au Niger, pour rétablir l’ancien chef de l’Etat, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Lounès Magramane, a entrepris des actions de terrain.
En effet, celui-ci ”effectue à partir d’aujourd’hui 24 août 2023, une visite en République du Niger”, comme il l’a annoncé lui-même sur son compte X.
Au menu de sa tournée au Niger, “une série de rencontres avec des personnalités et de hauts responsables” de la junte.
Par ailleurs, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Lounès Magramane avait rencontré également les autorités du Nigeria, Bénin et du Ghana, des pays favorables à une intervention militaire contre la junte.
A l’issue de ces rencontres, l’émissaire algérien a prôné une sortie de crise pacifique au Niger, a-t-on appris.