L’Union africaine et l’ONU s’engagent pour la paix, le développement durable et les droits de l’homme

À l’issue de la 7ème Rencontre annuelle entre l’Union africaine (UA) et les Nations Unies (ONU), le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, et le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, ont souligné l’importance d’un partenariat renforcé dans le domaine de la paix, du développement durable et des droits de l’homme.

Cette réunion visait à mettre en œuvre le “Cadre conjoint ONU-UA pour un partenariat renforcé dans le domaine de la paix et de la sécurité” et le “Cadre UA-ONU pour la mise en œuvre de l’Agenda 2063 et de l’Agenda 2030 pour le développement durable”. Un nouvel accord, le “Cadre conjoint UA-ONU sur les droits de l’homme,” a également été signé pour intensifier la coopération dans ce domaine crucial.

La rencontre a également servi de cadre pour l’instauration d’un dialogue stratégique de haut niveau sur le développement durable. Celui-ci se réunira deux fois par an pour aborder les questions prioritaires dans le cadre du partenariat conjoint des Nations unies et de l’Union africaine. Cette initiative vise à formuler des recommandations pour promouvoir une paix durable et le respect des objectifs de développement.

En outre, la réunion a unanimement condamné les changements anticonstitutionnels de gouvernement en Afrique, appelant à un retour rapide et pacifique à l’ordre constitutionnel dans des pays tels que le Burkina Faso, le Gabon, la Guinée, le Mali, le Niger et le Soudan. Elle a également plaidé pour la libération du président Bazoum et d’autres représentants gouvernementaux actuellement détenus, avant d’annoncer son engagement à soutenir les efforts des autorités de transition et des organismes régionaux dans les pays concernés, tels que la CEEAC, la CEDEAO et l’IGAD, afin de favoriser des transitions politiques inclusives.

Concernant la détérioration de la situation sécuritaire dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri en République démocratique du Congo, la réunion a appelé à la cessation des hostilités des groupes armés et encouragé la République démocratique du Congo et le Rwanda à poursuivre leurs efforts pour désamorcer les tensions. En ce qui concerne la crise au Soudan, l’UA et l’ONU ont déploré l’escalade du conflit au Darfour et souligné la nécessité d’un cessez-le-feu durable, appelant les parties belligérantes à s’engager dans un règlement négocié du conflit.

Mettant en lumière les défis socio-économiques exacerbés par la pandémie de COVID-19, le président et le secrétaire général ont exprimé leur préoccupation quant aux difficultés des pays africains à atteindre les objectifs de l’Agenda 2030 et de l’Agenda 2063, soulignant le potentiel du continent en termes de ressources humaines, financières et naturelles.

Dans ce contexte, un appel pressant a été lancé en faveur d’une réforme de l’architecture financière internationale afin d’accroître la capacité de l’Afrique à relever les défis du XXIe siècle. Les dirigeants ont rappelé la nécessité d’institutions efficaces, notamment des systèmes de mobilisation des ressources nationales, pour réduire la dépendance des pays africains et améliorer leurs profils de risque.

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