Les Nations Unies déplorent de “maigres résultats” obtenus lors de la COP30 notamment sur la transition énergétique

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Le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a déploré le lundi 24 novembre 2025, les “maigres résultats” obtenus lors de la 30e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP30) à Belém, dans le Nord du Brésil, notamment sur la question des énergies fossiles, rapportent des médias internationaux.

M. Türk, qui s’exprimait lors d’un Forum sur les entreprises et les droits de l’homme, a regretté l’absence d’avancées significatives. Selon l’ONU, la question sensible de la transition hors des combustibles fossiles n’a fait l’objet d’aucun engagement contraignant, au grand regret de nombreux pays et organisations de la société civile.

Il a dénoncé en outre une “inaction fatale des dirigeants” qui pourrait un jour être considérée comme un “crime contre l’humanité”. Il a estimé “impératif que les responsables de cette injustice rendent des comptes”, regrettant que l’industrie des énergies fossiles continue de dévaster les pays les plus pauvres malgré “les profits colossaux” qu’elle génère.

Le Haut-Commissaire des Nations Unies, Turk Volker, s’exprimant lors de la 60e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme de l’organisation, à Génève, en Suisse.



La veille de la clôture, jeudi, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait appelé les ministres et dirigeants présents à faire preuve de “leadership, d’audace et de bonne foi”. Il avait également soutenu la proposition de tripler les financements destinés à l’adaptation d’ici 2030.

Mercredi, le président brésilien, Lula da Silva, avait pour sa part exhorté les délégations à “trouver un consensus” et à permettre à chaque pays d’agir à son rythme, selon ses possibilités, sans fixer de délai contraignant.

Le 12 novembre, les banques multilatérales de développement (BMD) se sont, de leur côté, engagées à répondre aux priorités de leurs pays partenaires, notamment l’amélioration des moyens de subsistance et la création d’emplois face à “la dégradation des écosystèmes”.

La Côte d’Ivoire a, pour sa part, insisté sur la nécessité de renforcer les mécanismes de financement climat, soulignant que les pays « ont besoin de ressources prévisibles, accessibles et transparentes » pour atteindre leurs objectifs.

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