Dans une démarche historique, les représentants des communautés Masaï du Kenya et de Tanzanie ont envoyé une pétition à la Couronne britannique, exigeant réparation pour la spoliation de leurs terres par l’empire britannique au début du 20e siècle. La pétition a été envoyée juste avant la visite du roi Charles III à Nairobi, où il est prévu qu’il aborde « les aspects les plus douloureux » de l’histoire britannique au Kenya.
En 1904 et 1911, alors que le Kenya n’était encore qu’un protectorat, les autorités britanniques ont contraint les sages Masaï à signer deux traités, cédant leurs terres aux colons. Ces accords ont entraîné des déplacements massifs et des défis socio-économiques pour les communautés Masaï. Daniel, un chef Masaï, déclare : « Cela a mené à la spoliation d’importantes portions des terres de nos ancêtres, à des déplacements de populations et à des défis socio-économiques pour nos communautés. »

Les Masaï demandent à la Couronne britannique de reconnaître ces injustices historiques et réclament un plan global de restitution des terres et de compensation. Ils exigent également l’opportunité de réexaminer les documents d’indépendance signés à la Maison de Lancaster, affirmant qu’ils n’ont jamais consenti à ces accords. Les Masaï de Tanzanie sollicitent l’aide du roi pour mettre fin à la spoliation de leurs terres dans la région du Ngorongoro.