Les autorités américaines ont déployé une nouvelle offensive dans la lutte contre les cybermenaces en mettant à prix la tête de quatre pirates informatiques iraniens. Ces individus sont accusés d’avoir mené une campagne de cyberespionnage sophistiquée, ciblant des organismes gouvernementaux et des entreprises privées aux États-Unis. Alireza Shafie Nasab, Reza Kazemifar, Hossein Harooni et Komeil Baradaran Salmani font face à des accusations graves pour leur rôle présumé dans ces attaques.
La prime offerte par le gouvernement américain est conséquente, s’élevant à 10 millions de dollars pour toute information qui conduirait à l’arrestation de ces individus. Cette mesure reflète la gravité des activités criminelles attribuées à ces pirates informatiques, ainsi que la détermination des autorités à les traduire en justice.
Les hackers iraniens auraient orchestré leurs attaques en utilisant des techniques sophistiquées telles que le spearphishing et l’usurpation d’identité. Ils auraient ciblé des centaines de milliers de comptes d’employés d’entreprises américaines, y compris des organisations gouvernementales et des entreprises du secteur privé. Ces attaques visaient à compromettre la sécurité des systèmes informatiques, à obtenir des informations sensibles et à perturber les opérations des organisations ciblées.
Reza Kazemifar, l’un des accusés, aurait joué un rôle clé dans le développement de logiciels malveillants et l’utilisation de techniques de phishing avancées. Il est affilié à l’EWCD, une branche du CGRI, organisation désignée comme terroriste par les États-Unis. Les autres membres du groupe étaient également impliqués dans des activités visant à compromettre la sécurité des réseaux et à voler des informations confidentielles.
En réponse à ces menaces persistantes, le programme Rewards for Justice (RFJ) du département d’État américain offre une récompense généreuse pour toute information permettant de localiser et d’identifier ces hackers iraniens. Cette initiative vise à mobiliser l’aide du public dans la traque de ces criminels et à renforcer la sécurité des réseaux informatiques aux États-Unis.