Selon le Fonds monétaire international (FMI), le Nigeria, l’Égypte et l’Afrique du Sud devraient conserver leurs rangs parmi les dix économies les plus prospères d’Afrique d’ici 2028. Le FMI prévoit que l’Égypte et l’Afrique du Sud échangeront leurs places de leaders en 2023 et 2024, mais l’Éthiopie devrait connaître la croissance la plus robuste au cours des cinq prochaines années.
Un récent rapport du FMI sur les économies mondiales indique que des changements sont attendus parmi les trois plus grandes puissances économiques africaines – le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Égypte – d’ici 2028. En 2022, ces trois pays étaient les plus riches d’Afrique en termes de PIB.
Selon le FMI, le PIB cumulé des 54 pays africains devrait augmenter de 38,64% pour atteindre 4.110 milliards de dollars d’ici 2028, un chiffre légèrement supérieur à celui de l’Allemagne pour 2022 (4.070 milliards de dollars).

En 2023, l’Égypte devrait devenir la première puissance économique du continent avec un PIB de 398 milliards de dollars, dépassant le Nigeria dont le PIB devrait atteindre 390 milliards de dollars. Cependant, l’Afrique du Sud devrait prendre la tête du classement en 2024 avec un PIB proche de 401 milliards de dollars.
D’ici 2028, le trio des plus grandes économies du continent devrait rester inchangé, avec le Nigeria en tête, suivi par l’Égypte et l’Afrique du Sud. La croissance économique moyenne du Nigeria devrait augmenter de plus de 40% pour atteindre 682 milliards de dollars, tandis que celles de l’Égypte et de l’Afrique du Sud devraient approcher respectivement 591 et 459 milliards de dollars.
L’Algérie et le Maroc devraient également connaître une croissance significative, atteignant respectivement un PIB de 263 et 195 milliards de dollars en 2028. L’Éthiopie devrait connaître la croissance la plus importante, avec un PIB qui devrait plus que doubler pour atteindre 298 milliards de dollars.
En revanche, l’Angola pourrait être le seul pays du top-10 des puissances économiques africaines à connaître une baisse moyenne d’environ 9% jusqu’en 2028, selon le FMI.