Le chef de la transition malienne, Assimi Goïta, a procédé au limogeage de trois hauts gradés de l’armée pour « insuffisance de résultats » face aux attaques jihadistes dans le pays. Parmi eux figurent le chef d’état-major général adjoint, le directeur de la Sécurité militaire et le chef d’état-major de l’Armée de terre.
L’annonce, faite à l’issue d’une réunion du Conseil de défense, évoque des échecs opérationnels et l’incapacité des renseignements à prévenir ou réagir aux assauts des groupes armés. Désignés responsables, certains des militaires limogés pourraient être traduits devant la justice, selon des sources internes.
Ce remaniement intervient dans un contexte particulièrement difficile pour le Mali, où l’armée peine à juguler la progression d’organisations jihadistes malgré le soutien de partenaires régionaux et internationaux.