Le film « Barbie » a été récemment retiré des cinémas en Algérie, suscitant des réactions suite à son retrait près d’un mois après son lancement dans le pays d’Afrique du Nord.
D’après le média en ligne « 24H Algérie« , le ministère de la Culture et des Arts a émis une directive exigeant le retrait immédiat du film américain des affiches dans les cinémas d’Alger, d’Oran et de Constantine.
Cette décision a été prise sans justification explicite, ni commentaire du ministère ni de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel.
« Barbie » avait commencé à être projeté dans certains cinémas algériens le mois précédent, mais les distributeurs ont retiré ce succès hollywoodien de leurs programmations cette semaine.
Cette action fait écho à des interdictions similaires au Koweït et au Liban, où le film a été banni en raison de préoccupations concernant des valeurs conservatrices. En Algérie, des voix se sont élevées contre cette annulation sur les réseaux sociaux, qualifiant cela de « censure » et de « sectarisme« .
Des réactions ont également émergé suite aux commentaires de l’écrivaine Leila Belkacem, qui a critiqué l’argument selon lequel « Barbie » constituerait une « menace pour la moralité ».
La décision des censeurs a été remise en question, en particulier compte tenu de l’absence de contenu sexuel explicite ou de références aux droits LGBTQ+ dans le film.
Bien que « Barbie » ne contienne pas d’éléments choquants, il semble que sa vivacité et son message inclusif sur l’égalité des sexes aient attiré l’attention des censeurs, dans une région où l’homosexualité demeure un sujet tabou.
Depuis sa sortie le 21 juillet, le film de Warner Bros a généré plus d’un milliard de dollars de recettes à l’échelle mondiale.