Le Conseil de la Résistance pour la République défie la junte nigérienne

Un nouvel acteur inattendu s’est invité dans la crise nigérienne, ce mardi 08 août 2023.

Il s’agit du Conseil de la Résistance pour la République, dirigé par Rhissa Ag Boula, ministre d’Etat, Conseiller à la présidence de la République sous Mohamed Bazoum, l’ancien chef d’Etat déchu par la junte nigérienne depuis le 26 juillet 2023.

Dans une déclaration relayée par la presse, Rhissa Ag Boula, un ancien chef historique des rébellions touarègues de 1991 et 2007 au Niger, expérimenté sur la question sécuritaire au Sahel, dit œuvrer à un retour « de l’ordre, la légalité constitutionnelle, et le Président Mohamed Bazoum dans la plénitude de ses fonctions » à travers son mouvement politique.

En plus de la CEDEAO, la France, l’Union Africaine, l’Union Européenne, les Etats Unis d’Amérique, le Conseil de la Résistance pour la République s’alignent aux côtés de l’ex-chef de l’Etat Mohamed Bazoum, quand la junte nigérienne, elle, a reçu le soutien du Mali, du Burkina Faso, et probablement de la Russie et du groupe paramilitaire pro-russe Wagner.

Si la force militaire était envisagée comme l’a signifié la CEDEAO pour dégager le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), dirigée par le Général Tiani, la  junte militaire au pouvoir au Niger, quelle conséquence sécuritaire cela engendrerait dans la sous-région, après l’exemple libyen ?

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