Le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly, a initié la campagne « En Ligne Tous Responsables » à Abidjan-Cocody. Cette campagne vise à sensibiliser le public sur l’utilisation responsable des réseaux sociaux face aux défis de sécurité, d’éthique et de protection de la vie privée posés par les outils numériques.
Au cours d’une conférence de presse, le ministre Amadou Coulibaly a expliqué les cinq axes de la stratégie de sensibilisation et de formation à l’utilisation responsable des médias sociaux. La première phase implique une campagne de sensibilisation mettant en avant les avantages et les dangers des réseaux sociaux. Des ateliers, webinaires et matériels éducatifs seront mis à disposition du public pour mieux comprendre les lois régulant les activités en ligne et pour contrer les discours haineux et injurieux.
Le deuxième axe est l’engagement communautaire, prévoyant des partenariats avec des associations, des influenceurs et d’autres parties prenantes pour promouvoir une utilisation responsable des réseaux sociaux.
Des outils et ressources en ligne seront développés pour aider les utilisateurs à gérer efficacement leur présence sur les réseaux sociaux. La récompense des bonnes pratiques ainsi que l’évaluation et l’amélioration continue sont également des aspects clés de cette initiative.
Le ministre exhorte les citoyens à utiliser les médias sociaux de manière constructive pour promouvoir le développement du pays et l’unité de tous. La stratégie vise à changer la perception des réseaux sociaux en tant qu’utilité positive. Tous les acteurs de la société sont encouragés à rejoindre cette initiative et à se rallier au mot d’ordre « #EnLigneTousResponsables ».
Amadou Coulibaly considère cette campagne comme un moyen de construire un avenir numérique sûr et sain pour la Côte d’Ivoire, en respectant la confidentialité, l’intégrité des données et les réglementations en vigueur.
Bien que les réseaux sociaux soient essentiels pour la communication, le ministre souligne les dérives telles que la cyberintimidation, la cybermenace et la propagation de rumeurs qui peuvent causer des tensions sociales et même déstabiliser des États.
WILLIAMS KAKOU