La Russie inaugure le programme « Le sous-sol de l’Afrique » formant des ingénieurs africains dans l’exploitation des ressources minières pour une coopération économique renforcée.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a récemment annoncé ce programme qui vise à former des ingénieurs du continent africain spécialisés dans l’extraction des ressources minières. L’objectif principal de cette initiative est d’aider les pays africains à mieux valoriser leurs riches ressources naturelles.
L’accord, signé en présence de responsables d’établissements d’enseignement supérieur russes et africains, prévoit l’ouverture de filiales d’écoles russes en Afrique. Ces écoles enseigneront la langue russe et proposeront des cursus locaux axés sur la prospection minière, l’analyse des gisements, l’évaluation des réserves et la gestion environnementale. Des modules sur le transfert du savoir-faire russe en ingénierie minière seront également intégrés.
Cette collaboration devrait conduire à des projets industriels communs, englobant l’extraction des matières premières jusqu’à leur transformation approfondie. L’objectif ultime est d’aider les nations africaines à développer des filières créatrices de valeur ajoutée à partir de leurs vastes ressources minérales.
Cependant, l’impact de ce partenariat sur le continent, où la Russie cherche à étendre son influence face à des acteurs traditionnels tels que la France, les États-Unis et la Chine, reste à évaluer. Le Kremlin peut toutefois s’appuyer sur des alliés solides comme le Mali, le Niger et le Burkina Faso pour promouvoir ses ambitions africaines.