La France a « condamné avec fermeté » le mardi 16 septembre 2025, l’extension et l’intensification de l’offensive terrestre israélienne au centre de la ville de Gaza, où plus de 600 000 civils demeureraient encore présents.
Les bombardements ont provoqué le déplacement forcé de plus de 300 000 personnes, selon un communiqué du ministère français des Affaires étrangères.
Paris a appelé Israël à « mettre fin à cette campagne destructrice, qui n’a plus de logique militaire », et à reprendre « au plus vite les négociations en vue d’un cessez-le-feu et de la libération de tous les otages ».
L’armée israélienne a lancé une vaste offensive terrestre à Gaza-ville, appuyée par de violents bombardements.
Selon le groupe de liaison des hôpitaux gazaouis, au moins 41 personnes ont été tuées depuis minuit, dont 23 recensées à l’hôpital Al-Shifa. La défense civile palestinienne a fait état de morts, de blessés et de personnes ensevelies sous les décombres après des frappes visant un bloc résidentiel près de la place Al-Shawa.
Dans ce contexte, les familles d’otages regroupées au sein du collectif Kulanu Hatufim (« Nous sommes tous des otages ») ont exprimé leur inquiétude pour la sécurité de leurs proches et appelé à un rassemblement devant la résidence du Premier ministre Benyamin Nétanyahou à Jérusalem.
Parallèlement, une commission d’enquête mandatée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a accusé Israël de commettre un « génocide » à Gaza, affirmant que quatre critères sur cinq de la Convention de 1948 étaient remplis. Le haut-commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, a jugé « totalement inacceptable » l’escalade des violences et appelé à « mettre fin au carnage ».
Israël a également revendiqué mardi des frappes sur le port de Hodeida, dans l’ouest du Yémen, affirmant avoir visé une « infrastructure militaire » des rebelles houthis utilisée pour le transfert d’armes iraniennes. Selon la chaîne houthie Al-Massirah, 12 frappes aériennes ont touché le site, tandis que le mouvement a indiqué avoir activé ses défenses aériennes.