La Côte d’Ivoire sacrée meilleure destination mondiale pour l’édification d’exploitations aurifères

La Côte d’Ivoire a été consacrée meilleure destination mondiale pour l’édification d’exploitations aurifères par de grands investisseurs du secteur minier, lors de l’édition 2025 de la conférence Africa Down Under, tenue du 3 au 5 septembre à Perth, en Australie, rapporte un communiqué transmis à l’AIP.

Au cours d’un panel animé par le consultant Peter Ledwidge, plusieurs dirigeants de sociétés minières australiennes ont salué les atouts du pays. Le PDG de Turaco Gold, Justin Tremain, a estimé qu’« il n’existe pas de meilleur endroit au monde pour construire une mine d’or » en dehors de la Côte d’Ivoire. Pour Jacob Ricciardone (Perseus Mining) et Caigen Wang (Aurum Resources), la stabilité politique, l’attractivité du cadre légal, la rapidité des procédures administratives, la réactivité des institutions et la vision claire des autorités ivoiriennes, sont autant de valeurs qui permettent au pays de faire de l’or un moteur de croissance.

Pour sa part, Adam Oehlman, dirigeant d’African Gold, a relevé la rapidité des découvertes, citant le projet de Didiévi où près d’un million d’onces ont été identifiées en dix mois.

Le showcase dédié à la Côte d’Ivoire a rassemblé plus de 60 délégués internationaux dans la salle Silver Room du Novotel Perth Langley.

Le directeur général des Mines et de la Géologie, Seydou Coulibaly, a rappelé la richesse du sous-sol ivoirien, l’existence d’infrastructures modernes, un climat des affaires en amélioration constante, ainsi que la volonté du gouvernement d’accroître la production, de diversifier les ressources et de renforcer la transparence et la gouvernance du secteur.

Vers une politique publique structurante et créatrice de valeur durable.

La production aurifère de la Côte d’Ivoire a triplé en dix ans, passant de 18 à 58 T entre 2014 et 2024. Cette dynamique a hissé le pays au rang de première juridiction minière d’Afrique de l’Ouest, selon le classement du Fraser Institute en 2023. Le FMI prévoit par ailleurs une croissance économique de 6 % en 2025, dont près de 14 % portée par le secteur minier.

Entre 2012 et 2024, la production d’or a quadruplé, celle de manganèse a été multipliée par dix et le nombre de permis de recherche minière est passé de 120 à 189, confirmant l’attractivité du pays.

Ces performances s’appuient sur l’hospitalité légendaire de la Côte d’Ivoire et sur la richesse de ses formations géologiques birimiennes, qui représentent 35 % de celles d’Afrique de l’Ouest et abritent d’importants gisements aurifères, ainsi qu’une cinquantaine d’autres substances minérales, dont des minerais stratégiques.

Dans cette dynamique, le gouvernement a relevé de deux points le taux de la redevance minière et engagé la révision du code minier, afin de garantir une redistribution plus équitable des richesses.

Votre Page

A voir également sur Kessiya

PUBLICITÉ
Quitter la version mobile