La Chine a récemment ordonné aux fonctionnaires des agences gouvernementales centrales de ne pas utiliser les iPhones d’Apple et d’autres appareils de marque étrangère dans le cadre de leur travail et de ne pas les apporter au bureau. Cette décision intervient dans le cadre de la campagne d’autonomie technologique de la Chine, qui vise à réduire sa dépendance à l’égard des technologies étrangères.
Cette initiative des autorités chinoises vise à remplacer à terme au moins 50 millions de PC au niveau du seul gouvernement central. La stratégie permettra aussi de soutenir les fabricants de PC et les développeurs de logiciels locaux et de réduire l’impact d’éventuelles sanctions des gouvernements occidentaux. L’Empire du milieu se donne un délai de deux ans pour remplacer ces appareils étrangers par des technologies locales.
L’impact de cette décision pourrait être significatif sur les États-Unis, principal rival de la Chine. Les tensions entre les deux pays sont déjà vives, avec Washington cherchant à bloquer l’accès de la Chine aux équipements vitaux nécessaires à la compétitivité de son industrie des puces, et Pékin restreignant les livraisons de grandes entreprises américaines.
Les entreprises technologiques américaines, telles qu’Apple, pourraient être particulièrement touchées par cette décision. En effet, l’interdiction d’utiliser des iPhones et d’autres appareils étrangers au travail pourrait entraîner une baisse des ventes pour ces entreprises en Chine. De plus, cela pourrait également susciter des inquiétudes pour les entreprises étrangères opérant en Chine à mesure que les tensions sino-américaines s’intensifient.
En conclusion, la décision de la Chine d’interdire l’utilisation d’iPhones et d’autres appareils étrangers au travail pourrait avoir un impact significatif sur les relations entre la Chine et les États-Unis, ainsi que sur les entreprises technologiques américaines opérant en Chine. Seul l’avenir nous dira comment cette situation évoluera.