La Centrafrique a doublé sa capacité de production d’électricité grâce à son tout nouveau parc solaire de Danzi, un projet énergétique mis en œuvre avec l’appui financier de la Banque mondiale. Il a été mis en service ce vendredi 17 novembre en présence des autorités nationales.
Situé à seulement 18 kilomètres de la capitale, Bangui, ce parc solaire de 25 mégawatts s’inscrit dans le cadre des efforts de la Centrafrique pour diversifier son mix énergétique et réduire sa dépendance aux énergies fossiles. L’infrastructure fournira de l’électricité à 250 000 habitants de la capitale.
Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, lors de l’inauguration aux côtés du vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre Ousmane Diagana, a souligné l’impact transformationnel de cette expansion énergétique. « Danzi marque le début d’une ère où l’accès universel à une énergie propre devient une réalité pour tous les Centrafricains, stimulant ainsi notre développement économique et durable », a-t-il expliqué.
Financé par des subventions de l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale, le parc solaire de Danzi remplacera plus de 90% de la production actuelle d’énergie issue du diesel, générant ainsi plus de 4 millions de dollars annuellement pour la compagnie nationale d’électricité. Cette transition vers une énergie plus propre contribuera également à une réduction significative des émissions de CO2.
D’ici à 2030, la Centrafrique ambitionne d’offrir à près de la moitié de sa population un accès à l’électricité, doublant ainsi les chiffres. Ce projet, qui s’inscrit dans une série d’investissements, vise à aider le gouvernement à atteindre son objectif de développer l’énergie propre dans le pays. Actuellement, le pays dispose d’un taux d’électrification estimé à 35% dans la ville de Bangui, 8% dans les principales villes de provinces et seulement 2% dans les communes rurales.