L’Iran veut renforcer ses liens avec ses voisins, dans l’espoir de mettre un terme à l’occupation militaire américaine en Asie de l’Ouest. C’est le message qu’a envoyé le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des Affaires politiques, Ali Bagheri Kani, lors d’une intervention télévisée dimanche matin.
Il a affirmé que la République islamique d’Iran avait adopté une politique de détente avec les États voisins et les pays de la région, et qu’elle comptait sur leur appui pour contrer les ingérences étrangères, selon Presse TV, une chaîne d’information internationale iranienne, qui diffuse la communication et des programmes de propagande de l’État iranien.
« En développant nos relations stratégiques et historiques avec les pays voisins, notamment l’Azerbaïdjan, nous exprimons notre volonté de garantir la stabilité dans la région et de favoriser le départ des États-Unis de la région », a-t-il dit.

Il a ajouté : « Le départ des États-Unis de la région exige un lien fraternel, amical et solide avec nos voisins ; c’est une décision cruciale et stratégique du gouvernement de la République islamique d’Iran. »
Le haut diplomate a aussi mis en avant la stratégie du gouvernement iranien qui a permis de résoudre les problèmes liés au renforcement des liens entre l’Iran et ses États voisins.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2021, le président Raïssi s’efforce de mener une politique de bon voisinage et de construire un partenariat stratégique avec plusieurs pays.
En mars dernier, l’Iran et l’Arabie saoudite ont accepté, grâce à la médiation de la Chine, de rétablir les relations diplomatiques rompues en 2016. La Chine est un allié stratégique de l’Iran, qui lui fournit du pétrole et des investissements. La Chine est également un rival des États-Unis, qui cherchent à isoler l’Iran sur la scène internationale.