Guerre Israël-Hamas / Troisième journée d’audience devant la CIJ : Les critiques fusent contre Israël

Lors de la troisième journée d’audience devant la Cour internationale de justice (CIJ), les plaidoiries ont été marquées par une série de critiques virulentes à l’encontre d’Israël, mettant en lumière les violations du droit international et les souffrances du peuple palestinien.

Andrea Jimenez Herrera de la Colombie a ouvert le bal en dénonçant fermement les violations du droit international perpétrées par Israël, soulignant l’obligation des pays de les dénoncer. Cette position a été renforcée par Anayansi Rodriguez Camejo de Cuba, qui a qualifié les actions d’Israël de génocidaires et a dénoncé la complicité des États-Unis.

Dr. Jasmine Moussa de l’Égypte a ensuite exposé de manière poignante les conditions inhumaines imposées par Israël à Gaza, évoquant même la possibilité d’un génocide. Cette critique a été soutenue par Lana Nusseibeh des Émirats Arabes Unis, soulignant l’injustice persistante et l’occupation illégale du peuple palestinien.

Cependant, toutes les voix ne se sont pas inscrites dans cette logique accusatrice. Richard Visek des États-Unis a appelé à une solution politique pour créer un État palestinien, tout en reconnaissant les préoccupations sécuritaires légitimes d’Israël. De même, l’ambassadeur russe, Vladimir Tarabrin, a plaidé en faveur d’une approche politique, tout en tenant les États-Unis responsables de la situation actuelle.

Colas Diego de la France a exprimé sa solidarité avec Israël tout en soulignant les inquiétudes pour la population civile de Gaza et en appelant à une solution politique négociée. D’autres pays, comme la Gambie et la Guyane, ont également rejeté l’occupation israélienne et ont appelé à son arrêt. Dans ce contexte, la Hongrie, par la voix d’Attila Hidegh, a exprimé des inquiétudes quant à l’escalade du conflit résultant de la procédure en cours devant la CIJ.

Cette troisième journée d’audience devant la CIJ a donc mis en lumière les critiques acerbes dirigées contre Israël, tout en illustrant les différentes positions et réactions des pays impliqués dans ce débat crucial pour la paix au Moyen-Orient.

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