Guerre Israël-Hamas : Plusieurs pays annoncent la suspension de leur aide aux réfugiés palestiniens

Plusieurs pays, dont les États-Unis et le Royaume-Uni ont suspendu leur aide à financière à l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) suite à des allégations d’implication de ses employés dans l’attaque du Hamas le 7 octobre dernier. L’Agence, qui distribue l’aide humanitaire à Gaza, a été critiquée pour son rôle présumé dans cette attaque violente.

Israël souhaite voir l’UNRWA exclue de tout rôle dans la région, déclarant que “l’UNRWA ne fera pas partie de la solution dans le territoire palestinien après la guerre”. Cette déclaration a conduit à la suspension de financement de l’UNRWA par plusieurs pays alliés.

La ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong, a exprimé sa préoccupation face aux accusations contre l’UNRWA, déclarant : “Nous parlons avec nos partenaires et allons suspendre temporairement le versement des financements récents”. Cette décision a été soutenue par d’autres pays, dont le Canada, l’Italie et le Royaume-Uni.

En réponse aux allégations, l’UNRWA a immédiatement résilié les contrats de plusieurs de ses membres du personnel et a ouvert une enquête sur l’affaire. Philippe Lazzarini, chef de l’agence, a déclaré que “tout employé qui a été impliqué dans des actes de terrorisme devra en répondre, y compris à travers des poursuites judiciaires”.

Les États-Unis ont également appelé à une enquête approfondie sur la question, soulignant l’importance de clarifier les implications des employés de l’UNRWA dans l’attaque du Hamas.

En réaction aux suspensions de financement, le Hamas a appelé à ne “pas céder aux menaces et au chantage” d’Israël, tandis que le ministère israélien des Affaires étrangères a demandé un “examen interne profond des activités du Hamas et d’autres organisations terroristes” au sein de l’UNRWA.

Pour rappel, la suspension soudaine de l’aide financière à l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) par les pays occidentaux tombe au moment même où la Cour internationale de Justice (CIJ) rend une décision reconnaissant le risque de génocide à Gaza. Cette décision de la CIJ contre Israël intervient en partie sur la base des rapports de l’UNRWA et des alertes répétées de son commissaire général, Philippe Lazzarini.

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