À Gaza, de nombreuses femmes enceintes sont contraintes d’accoucher dans la rue ou dans des lieux dangereux, faute d’accès aux soins médicaux, selon un rapport du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA).
Selon une information de l’agence des Nations Unies pour la santé sexuelle et reproductive publiée le mercredi 24 septembre 2025, quelque 23.000 femmes sont privées de soins, et environ 15 bébés naissent chaque semaine sans assistance médicale.
Au cours des sept premiers mois de l’année, plus de 465 accouchements ont eu lieu en dehors des hôpitaux, souvent sans la présence de personnel qualifié, exposant mères et nouveau-nés à de graves risques. Les mois de juin et juillet ont enregistré les chiffres les plus élevés.
L’agence onusienne alerte sur le risque imminent d’effondrement du système de santé à Gaza, où quatre hôpitaux obstétriques et 21 centres de santé primaires pourraient fermer si l’offensive militaire se poursuit. Les établissements du sud de l’enclave fonctionnent déjà au-delà de leur capacité et peinent à absorber l’afflux de patients venant du nord.
Dans ce contexte de déplacements forcés, plus de 321.000 personnes ont été contraintes de fuir depuis la mi-août, rendant les femmes particulièrement vulnérables aux abus et à l’exploitation. Les signalements de violences sexistes sont en augmentation, et plusieurs refuges et centres d’aide sont menacés par le conflit.
Par ailleurs, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a dénoncé les attaques contre la flottille Global Sumud à destination de Gaza et a appelé Israël à garantir l’accès rapide et sans entrave à l’aide humanitaire, notamment la nourriture et les médicaments.