La Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) a enfin fait entendre sa voix vingt-quatre heures après le coup d’Etat militaire au Gabon avec la chute d’Ali Bongo, mercredi 30 août 223.
Même si l’organisation sous-régionale de l’Afrique centrale dit condamner « fermement » le coup d’Etat du « Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) », dirigé par le Général Brice Clotaire Oligui-Nguema, elle semble aborder, pour l’heure, cette crise avec moins de pression des armes et sanctions économiques, pour rétablir l’ordre constitutionnel au Gabon, contrairement à leurs homologues de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans la crise politique similaire au Niger.
La république du Tchad (membre de la CEEAC), rappelle-t-on, avait condamné le coup d’Etat au Gabon et convoqué une réunion de la CEEAC, quelques heures après ce coup de force de l’armée gabonaise contre Ali Bongo.
