Gabon : “Il y a une forme d’acceptation…les militaires se sont enhardis”, François Hollande

L’Afrique est encore au rendez-vous de coup d’Etat. Ce mercredi, les Africains en général et les Gabonais en particulier se sont réveillés avec la chute d’Ali Bongo par un coup d’Etat militaire.

A l’instar du Niger où le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, dirigé par le Général Tiani a renversé, le 26 juillet dernier, l’ex-chef de l’Etat, Mohamed Bazoum, le Gabon, situé en Afrique centrale, va également cristalliser les attentions suite à ce énième coup d’Etat en Afrique francophone. Notamment celles de la France, ancienne puissance coloniale qui s’est montrée très active en Afrique de l’ouest en condamnant le coup de force de la junte nigérienne et appelant de toutes ses forces une intervention militaire de la CEDEAO pour rétablir l’ordre constitutionnel.

Qu’en sera-il-au Gabon cette fois-ci ? Si la France s’est officiellement prononcée par la Première ministre Élisabeth Borne indiquant suivre avec la”plus grande attention” la situation au Gabon, l’ancien Président français, François Hollande a nuancé ses propos sur ce coup de force.

« C’est le cinquième depuis 2020. Il n’y a pas eu de réactions suffisamment nettes lorsqu’il y a eu le premier coup d’Etat au Mali. Il y a une forme d’acceptation, donc les militaires se sont enhardis », affirme François Hollande sur France Info, ce mercredi 30 août 2023.

En attendant d’observer le réel ton que va imposer la diplomatie française au Gabon, précisons que le coup d’Etat au Gabon met fin au règne de 54 ans de la famille Bongo au pouvoir d’Etat.

Alors qu’il a été élu à plus 64 pour cent des voix aux dernières élections présidentielles du 26 août 2023, Ali Bongo a été renversé par le « Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI)  », dirigé par le général Brice Clotaire Oligui-Nguema.  

Votre Page

A voir également sur Kessiya

Quitter la version mobile