Les autorités éthiopiennes ont confisqué plus d’une tonne d’or, évaluée à plus de 91 millions d’euros, provenant de Niamey, entraînant une enquête pour déterminer l’origine de cette marchandise. Les 1 400 kg d’or ont été saisis à l’aéroport d’Addis-Abeba, suscitant des préoccupations quant à la légitimité de ce trafic.
Le ministre nigérien de la Justice, Alio Daouda, a déclaré que la police judiciaire était chargée de l’enquête, soulignant l’importance de déterminer l’origine de l’or et son propriétaire. Le trafic d’une telle ampleur est qualifié de « sujet brûlant » par le ministre, et les responsables impliqués seront traduits en justice si nécessaire.

Face à cette situation, le ministère nigérien des Mines a suspendu l’octroi des permis miniers jusqu’à nouvel ordre, cherchant à faire la lumière sur les droits miniers précédemment accordés. Des mutations ont également eu lieu parmi les agents de différents départements à l’aéroport international de Niamey.
L’ONG Transparency International a dénoncé le « trafic illicite » et critiqué l’opacité des autorités nigériennes dans cette affaire. Des mesures sont en cours pour rapatrier la cargaison saisie en Éthiopie, soulignant les efforts pour résoudre cette situation embarrassante.