États-Unis: Donald Trump bat facilement Nikki Haley, sa rivale républicaine, en Caroline du Sud

Pressé de se projeter dans un duel avec Biden, Donald Trump a infligé samedi une défaite cinglante à sa dernière rivale républicaine, Nikki Haley, lors de la primaire de Caroline du Sud.

Le revers de Nikki Haley est d’autant plus cruel pour la quinquagénaire, incarnant une aile plus modérée du Parti républicain, qu’il a lieu dans l’État dont elle a été gouverneure pendant six ans.

Nikki Haley

Signe que l’ex-président ne considère même plus Nikki Haley comme une menace, Donald Trump a ciblé dans ses premières déclarations victorieuses l’actuel maître de la Maison Blanche. « Joe [Biden], tu es viré ! », a-t-il lancé depuis Columbia, la capitale de l’État, en reprenant son slogan fétiche de l’époque des plateaux de télé-réalité. Face à lui se trouvait une assemblée de ses partisans d’où fusaient des vivats et des applaudissements.

Comme lors des quatre autres scrutins précédents, dont le but est de désigner le candidat républicain à la présidentielle de novembre, l’ancien président américain a été sans pitié. La victoire de Donald Trump a été projetée par les médias américains une poignée de secondes seulement après la fermeture des bureaux de vote. Plus tard dans la soirée, avec plus de 85% des bulletins dépouillés, l’ancien magnat de l’immobilier était largement en tête, avec environ 60% des voix. En dépit de ses ennuis judiciaires, dont certains lui font risquer la prison, le tempétueux septuagénaire est le candidat ultra-favori de la droite, selon tous les sondages.

Nikki Haley continue 

Nikki Haley a annoncé son intention de rester dans la course à l’investiture républicaine, malgré sa défaite. « Je n’abandonne pas ce combat », a-t-elle déclaré à ses partisans, lors d’un meeting à Charleston.  Le plaidoyer de cette femme, la seule en lice chez les républicains, est simple: « Nous ne survivrons pas à quatre ans de plus du chaos de Trump. »

Jill Williams, secrétaire du parti du comté de Charleston, aimerait passer à la suite : « Elle fait mal au parti en continuant. Elle retarde le fait qu’il faut que nous soyons unis et que nous devons concentrer nos ressources et notre argent contre les démocrates et Joe Biden. Pas les uns contre les autres. »

Après samedi, les deux rivaux devraient donc s’affronter mardi dans le Michigan. Les républicains de l’Idaho, du Missouri, du Dakota du Nord voteront ensuite chacun leur tour, un ballet bien orchestré qui mènera les candidats jusqu’à l’un des plus grands rendez-vous politique de l’année, le Super Tuesday. Le 5 mars, une quinzaine d’États, dont le Texas, la Californie, le Colorado et la Virginie, organiseront simultanément leurs scrutins lors d’une grande journée électorale.

Via AFP

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